|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
|
|
|
|
Hommes, femmes et même enfants
12/03/2008 11:05
Il ne sait pas ce que signifie "papa" Son père à lui n'est plus là. Les enfants de son âge parlent souvent de leurs pères, En 18, le sien est mort, fauché par la guerre. Elle ne croit plus en l'amour, Le sien est parti pour toujours. Disparu un mardi 11 septembre Son cœur est parti en cendres. L'horreur et la bêtise de ce monde Détruisent en quelques secondes La vie de tant d'innocents Hommes, femmes et même enfants Il ignore tout de ses parents, N'appelle personne "papa, maman". Au Rwanda, ils furent victimes De l'horreur du génocide. Cette vieille femme pleure maintenant La mort de son unique enfant, Simple soldat sans aucun grade Mitraillé un soir à Bagdad. Horreur et cruauté humaines Qui ont causé bien trop de peine De morts pour bien trop d'innocents Hommes, femmes et même enfants
| |
|
|
|
|
|
|
|
Junky
12/03/2008 11:03
Parce qu'il pensait que ça l'aiderait, Parce qu'il croyait pouvoir arrêter, Il a commencé. Mais il a franchi la ligne de non-retour, En prend un peu plus chaque jour. Il est devenu pathétique Et court à une fin tragique. Quelques grammes de cocaïne, Quelques cachets d'héroïne, Ont suffit à le condamner, Quelle horrible fatalité! Il croyait tenir en main, Son avenir, son destin. Seulement, il n'est pas assez fort, Le voilà presque déjà mort.
(Photo tirée du film Requiem for a dream)
| |
|
|
|
|
|
|
|
La Guerre
12/03/2008 11:01
La guerre. Derrière ce mot de seulement six lettres se cachent tant de souffrances, d'atrocités, que même un livre entier ne pourrait relater, sans en omettre certaines. Le face à face quotidien avec la mort, le perpétuel combat qui se livre aussi bien sur les champs de bataille que dans les esprits des soldats, voilà ce qu'est la guerre.
Combien de pères, de maris, de frères, de fils, d'oncles, d'amis sont morts pour une guerre qu'ils n'avaient pas choisi de mener? Combien d'enfants, d'épouses, de mères, de sœurs ont-elles eu à pleurer les leurs, partis au combat pour ne plus jamais en revenir? Comment la haine, la cupidité, l'envie d'un seul homme peuvent le pousser à déclarer une guerre, à sacrifier des milliers de vies pour obtenir un pouvoir plus grand ou la simple satisfaction de savoir qu'il est le plus fort? Pourquoi les chefs d'Etats, les rois, et tous les dirigeants que le monde connaît ne mènent-ils pas leurs propres batailles? Pourquoi envoient-ils de jeunes gens, qui avaient toute la vie devant eux, et qui, alors, ont juste servi de chair à canon? Certains en sont revenus, bien sûr, mais à quel prix?
La guerre n'est qu'une barbarie, elle est la pire démonstration de ce dont est capable la nature humaine.
Et les hommes, morts au combat, ont-ils vraiment reçu le respect et l'hommage qu'ils méritent? Les livres d'histoire se souviennent des présidents, des généraux, des haut gradés, mais qu'en est -il des simples soldats? Ce sont eux qui, au prix de leurs vies, ont écrit l'histoire et déterminé le futur du monde... Ne méritent-ils pas les honneurs attribués trop souvent à leurs chefs? Ne méritent-ils pas d'être cités dans les livres et les manuels d'histoire?
Les guerres froides, civiles ou même saintes, nous ont-elles offerts un avenir meilleur? Est-ce que les hommes tiendront un jour les promesses, les engagements qu'ils ont établis dans les traités, les accords de paix?
La paix, voilà ce qui rendrait le monde meilleur...
(Photo by Dorothy-Shoes)
| |
|
|
|
|
|
|
|
Théâtre
12/03/2008 10:59
Des milliers de tragédies Se jouent à l'infini Et sur scène, chaque nuit, Devant ces larmes, ces cris, Tout le public applaudit. Dieu est un piètre metteur en scène. Il dirige de bien mauvais acteurs, Qui, sur la scène, rient et pleurent, Qui, sur la scène, vivent et meurent. Nous ne connaissons pas la fin, Mais au fond, nous savons bien Que tout ne sera que chagrin Dans ce funeste théâtre humain
| |
|
|
|
|
|
|
|
New-York
12/03/2008 10:57
New-York. Les gratte-ciels, les taxis jaunes, les panneaux publicitaires s'étalant sur dix étages, les flics et leurs donuts, les rues pleines de monde. La Cinquième Avenue, Manhattan, Central Park, Le Village. New-York. Le rêve américain. Un rêve qui peut vite se transformer en cauchemar. New-York. Le Ground Zero, Les rails de coc', les gangs, les ruelles sombres, les comptables qui se jettent du trentième étage, les cadavres dans l'East River, les rats, et peut-être même les crocodiles dans les égouts. New-York. Derrière les tabloïds et autres clichés alléchants des guides touristiques, des tas d'horreurs cachées au public. L'American Dream... un gros bobard, voire même l'arnaque du siècle. Combien faut-il payer pour posséder ne serait-ce qu'une minuscule part de ce rêve américain ? New-York. Tu ne représentes pour la société qu'un chiffre, une somme en dollars US. Quand les Twin Towers sont tombées, un certain mardi 11 septembre, on a d'abord estimé les pertes financières avant de donner un chiffre pour les pertes humaines. Bientôt, sur ce cimetière improvisé, on aura bâti à nouveau. Le tout coûtera quelques milliards de billets verts, mais en rapporta autant, sinon plus, en moins d'un an. On dit que les empires au sens propre du terme n'existent plus. C'est faux : l'empire du fric de ce cher Oncle Sam est encore là, et compte bien y rester ! New-York. La Statue de la Liberté. Liberté de quoi ? New-York, New-York, comme disait la chanson. Mais si on gratte la surface, que reste-t-il de New-York ? American Nightmare, voilà qui serait plus correct. Le cauchemar américain... Mais le nom fait moins « vendeur », alors on s'en tiendra au mensonge idyllique de l'American Dream. On devrait pourtant prévenir les gens, avec une note en bas de page, précédée d'un astérisque. Quelque chose du genre : Nuit gravement à votre existence. Déconseillé aux simples mortels qui rêvent d'une vie meilleure. Au moins les gens seraient prévenus...
| |
|
|
|
|